• A propos
  • Contact
Voix des Jeunes
  • Accueil
  • Programmes
    • # SoyonsSolutions
    • # School
    • # Gender
    • Les alumni
  • Les solutions
    • Engagement Citoyen
    • Education
    • Santé
    • Emploi
    • Entreprenariat
    • Paix et Sécurité
    • Justice sociale
    • Corruption
    • Transport
    • Tourisme
    • Technologie
    • Sport
  • Formations
  • Opportunités
  • Vidéos
  • Actualité
Pas de résultat
Afficher tous les résultats
Voix des Jeunes
Pas de résultat
Afficher tous les résultats

#Sénégal- Le consentement en matière sexuelle

Le consentement peut se définir comme la volonté d'engager sa personne ou ses biens, ou les deux à la fois. On enseigne traditionnellement que les consentements doivent être libres et éclairés. Il ne doit pas être vicié. En cela, il doit être libre et éclairé. Le consentement n’est pas libre lorsqu’il est contraint par la violence. Il n’est pas éclairé lorsqu’il a été donné par erreur ou surpris par dol (Manœuvres frauduleuses destinées à tromper). Pour qu’un contrat soit valable, il faut évidemment que chaque partie y ait consenti. Comme vous l'avez sans doute compris, il s'agit là du consentement en matière contractuelle. Dans les lignes qui suivent nous allons aborder le consentement sous un angle sexuel. Il est primordial de parler du consentement et de lutter contre « culture du viol », qui banalise, voire justifie les violences sexuelles, notamment le viol, dans nos sociétés.

par Voix des jeunes
avril 22, 2023
0
Share on FacebookShare on Twitter

Bien comprendre la notion de consentement sexuel peut contribuer à empêcher les viols et d’autres infractions sexuelles.

Une législation qui définit le viol par l’absence de consentement établit une limite claire entre un rapport sexuel consenti et un viol, et contribue à des discussions importantes sur les rapports sexuels et sur le consentement.

Dans toutes les conversations concernant le consentement, qu’il s’agisse d’un débat public, d’un atelier ou d’une discussion sur les réseaux sociaux, il faut être clair : lorsqu’il s’agit de relations sexuelles, le consentement est essentiel et les limites n’ont rien d’ambigu.

En clair, le consentement doit être :

Donné librement : le consentement sexuel doit être l’expression d’un choix libre et volontaire pour toutes les personnes concernées. Ne pas s’exprimer ou ne pas dire « non » ne signifie pas donner son consentement. Les personnes inconscientes ou sous l’emprise de l’alcool ou de drogues ne peuvent pas donner leur consentement. Une relation sexuelle n’est pas consentie si elle a lieu sous la contrainte ou la menace. D’autres situations peuvent empêcher une personne de donner son consentement librement, par exemple si elle n’a pas la capacité mentale de consentir ou si elle est mineure.

Éclairé : une relation sexuelle n’est pas consentie si l’une des personnes ment ou dissimule délibérément certaines intentions, par exemple si elle prévoit un rapport non protégé. Forcer une personne trop ivre pour refuser une relation sexuelle à accepter certaines pratiques n’équivaut pas à l’obtention d’un consentement.

Spécifique : consentir à une chose (par exemple à des baisers) n’implique pas un consentement à aller plus loin. Voici la règle à suivre : en cas de doute, arrêter et poser la question. Et si le doute persiste, arrêter.

Réversible : donner son consentement une fois ne signifie pas donner son consentement pour toutes les fois suivantes. Même au milieu d’une relation sexuelle, une personne devrait être libre de s’interrompre ou de s’arrêter à tout moment et de retirer son consentement.

Enthousiaste : la question n’est pas de savoir si une personne dit « non », mais si elle dit « oui » ou donne activement son consentement, de diverses manières, verbales ou non.

Le consentement n’est pas un contrat ! C’est de la communication qui permet de s’assurer que chaque activité sexuelle se déroule avec le consentement de toutes les personnes concernées.

Malheureusement, les préjugés et les stéréotypes de genre sur la définition des violences sexuelles et du consentement sexuel sont très répandus.

Dans la plupart des cas, les personnes qui le subissent se heurtent à de nombreux obstacles pour accéder à la justice et obtenir des réparations.

Les victimes ne sont pas crues, elles reportent souvent la faute sur elles-mêmes, finissent par ne pas porter plainte pour viol et les responsables de ces crimes restent impunis – et risquent de récidiver.

Même si elles portent plainte, elles pourraient subir un nouveau traumatisme et/ou se voir refuser l’accès à la justice à cause des préjugés et des stéréotypes dangereux qui sont ancrés dans le système pénal.

Jinette Demba I Voixdesjeunes.org

Mots clés: #code#consentement#crime#droit#penal#sanction#viol#violencesSénégal
ShareTweetShare
Post précédent

La complexité du concept de développement  

Prochain article

Monde parallèle et pas vers la méta-humanité

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

  • A propos
  • Politique de confidentialité
CONTACT
+221 33 825 44 22
info@socialchangefactory.org
SCF.org

© Social Change Factory 2023 | Propulsé par Gaynako

Pas de résultat
Afficher tous les résultats
  • Accueil
  • Programmes
    • # SoyonsSolutions
    • # School
    • # Gender
    • Les alumni
  • Les solutions
    • Engagement Citoyen
    • Education
    • Santé
    • Emploi
    • Entreprenariat
    • Paix et Sécurité
    • Justice sociale
    • Corruption
    • Transport
    • Tourisme
    • Technologie
    • Sport
  • Formations
  • Opportunités
  • Vidéos
  • Actualité

© Social Change Factory 2023 | Propulsé par Gaynako