Un monde où l’éducation est accessible à tout un chacun sans distinction de races ni de sexes… Vous y croyez vous? Certaines filles ont la malchance d’être considérées comme des personnes destinées à être des femmes au foyer. La majeure partie du temps, ce n’est pas la voie qu’elles veulent suivre ; c’est la société qui la leur impose. Impuissantes, elles n’ont rien d’autre à faire que de suivre le même chemin que celui de leurs mères, leurs grands-mères, leurs tantes. Les personnes de leur entourage ne comprennent pas l’importance et l’impact que l’éducation pourrait a sur ces filles. Elles peuvent avoir un avenir meilleur en allant à l’école et faire leur propre choix de vie. Certaines, en plus de ne pas être scolarisées, sont mariées dans leur adolescence. Mariées pendant le fruit de leur croissance, ces jeunes filles sont laissées à elles-mêmes dans leur foyer sans soutien moral ni financier. Le fait d’avoir des enfants tôt, met leur santé en danger et ne leur permet pas d’avoir un travail en grandissant, car elles n’auront personne pour les aider dans leur foyer. Elles ne connaîtront pas leurs droits ni leurs devoirs. D’un autre côté, nous avons la pauvreté. Certaines filles ne peuvent pas aller à l’école parce que leurs parents n’ont pas les moyens de leur payer les frais scolaires. Même s’il y a des écoles publiques, elles ne sont pas totalement gratuites.
Comment pouvons-nous faire pour que ces filles soient scolarisées et maintenues à l’école ?
Selon moi, l’éradication des mariages précoces aidera beaucoup ces filles à suivre leur cursus scolaire et de pouvoir au moins continuer leur scolarisation jusqu’au bac. Cela pourra aussi au moins leur garantir une meilleure santé. L’état, les ONG peuvent plus sensibiliser les gens afin de leur faire changer de mentalités et leur parler des avantages de l’éducation des filles. Si nous luttons tous pour valoriser l’éducation des filles, nous pourrons y arriver. Moi Maimouna, j’y crois !
Maimouna Diop, 14 ans élève en classe de troisième.